Les 10 bonnes raisons de faire du vélo


1. Économique individuellement et collectivement
Le vélo est un des moyens de transports qui coûte le moins cher tant à l’achat qu’au kilomètre parcouru et constitue un investissement très vite rentabilisé à titre individuel. Par ailleurs, le vélo permet des économies à la collectivité : à titre d’exemple, au regard du coût collectif annuel des embouteillages (5.9 milliards d’euros en France en 2013 selon l’Inrix), le vélo présente une solution indispensable à nos villes.  De même, une piste cyclable est 50 fois moins chère qu’un métro lourd et 25 fois moins chère qu’un tramway, à débit identique.

2. Rapide
Selon l’Ademe, en ville, sur des trajets de 3kms, les voitures ont une vitesse moyenne de 14km/h et les cyclistes de 15kms/h (temps de stationnement compris). Au regard des embouteillages et de l’engorgement des villes, le vélo a toute sa place et constitue un des transports les plus efficace.

3. Écologique
25% des transports urbains impliquent de courts trajets et des chargements modestes. Mais, réalisés en véhicule motorisé,  ces trajets représentent 15 à 20% des émissions de gaz à effet de serre. Une fois encore, le vélo fait ses preuves, d’autant plus quand on sait que d’ici 2050, les 2/3 de la population mondiale vivront en ville.

4. Facteur d’insertion économique et social
Les transports constituent un déterminant pour l’insertion sociale, permettant l’accès au travail, à la santé, … En France, 20% des personnes en âge de travailler (soit 7 millions de personnes) rencontrent des difficultés de mobilité. Le vélo constitue une solution alternative intéressante et économique dans ce cadre.  Le vélo, en permettant de sortir rapidement et à moindre coût de son quartier est également un facteur d’intégration ainsi qu’un élément d’émancipation.

5. Sain individuellement et collectivement
Une personne qui pratique 3 heures de vélo par semaine verrait son risque de mortalité diminuer de 30% par rapport à un non pratiquant, selon l’OMS (étude entre 2005 et 2008). En effet, nos sociétés sont hyper-mobiles mais physiquement sédentarisée dans les activités quotidiennes ce qui entraîne de nombreux problèmes sanitaires (obésité, surpoids, …). L’OMS conseille ainsi de favoriser la pratique régulière dans la vie quotidienne plutôt que la performance sportive, par les mobilités actives notamment : vélo et marche constituent ainsi des solutions viables et adaptées à nos sociétés.
Selon l’OMS et le bureau CEE-ONU, la pollution en grande partie due à la voiture serait responsable de 500 000 morts prématurés par an dans l’ensemble de l’Europe.

6. Booster économique et créateur d’emplois locaux
Selon une étude commandée par l’ECF, 650 000 emplois ont été créés au sein de l’Union Européenne grâce au secteur du vélo. Et ECF espère que les effectifs doubleront pour 1 million d’emplois à l’horizon 2020.  Il est ainsi intéressant de noter que le secteur de l’industrie automobile emploie trois fois moins de personnes par million d’€ de chiffre d’affaire en comparaison avec le secteur du vélo. Ainsi, selon Kevin Mayne, directeur développement de l’ECF, « Investir dans le cyclisme offre un meilleur rendement économique que toute autre option de transport ». L’économie du vélo représente ainsi en France 4.5 milliards d’€ et 35 000 personnes employées (cabinet Altermodal – Indiggo – 2010 – pour la FUB). En 2013, 630 000 vélos ont été produits en France selon le CNPC.
La raison de ce développement est simple : le vélo est économique. Une récente étude anglaise compare le coût des livraisons à vélo et en camionnettes : le vélo coûte deux fois moins cher à l’année, ce qui constitue une solution intéressante pour baisser les charges. L’apparition du Collectif des Boîtes à Vélo à Nantes en témoigne : le vélo est de plus en plus adopté par les entreprises. Les emplois créés sont en général des emplois locaux (coursiers, réparations, restauration, …), stables géographiquement, plus accessibles aux personnes peu qualifiées, écologiques et dotés d’une meilleure capacité d’entraînement sur le tissu économique local. Les cyclistes sont en outre de meilleurs clients pour les commerces des centres villes, notamment car ils reviennent plus souvent et sont plus fidèles (selon une étude menée par Frédéric Héran de 2003). A titre d’exemple, en 2010, la Loire à Vélo a permis 15.3 milliards d’euros de retombées économiques directes (étude Région Centre et Pays de la Loire).

7. Sûr
En 2013, les accidents de la route ont fait 6268 victimes, parmi lesquels 4.5% de cyclistes (en moyenne, 150 cyclistes tués par an). Parmi ces 150 cyclistes, 85% sont accidenté à la campagne et seulement 15% en ville.
A Paris, en 2009, 6 cyclistes ont été tués (soit 13.6% des victimes de la route), 552 blessés (6.5%) dont 40 gravement (5.5%). En comparaison, les deux roues motorisées représentent 43% des victimes de la route, 53% des blessés et 55% des blessés graves.
De même, les cyclistes représentent 17% des blessures à la tête contre 26% pour les piétons et 24% chez les automobilistes.

8. Socialisant et facteur de désengorgement des villes
Le vélo permet aux habitants de se réapproprier les villes et l’espace public. En effet, lorsque l’on se déplace par les mobilités actives, on passe d’un environnement urbain utilitaire (déplacement automobile, assemblage d’infrastructures techniques héritées d’une pensée fonctionnaliste) à un environnement urbain de vie, avec des personnes se déplaçant et en contact les unes avec les autres. Le vélo conduit ainsi à des échanges sociaux spontanés et permet de découvrir et vivre sa ville autrement.

9. Ponctualité
A vélo, on ne subit pas les embouteillages et on peut se garer très vite. Résultat : on sait exactement combien de temps on met sur un trajet !

10. Facteur de bonheur !
Une étude publiée par la revue « Transportation » (mars 2014 – USA) souligne que les personnes se déplaçant à vélo apprécient leurs trajets pendulaires, en bonne forme physique et sont plus heureux et plus zen ! De même, une étude anglaise de septembre 2014 (Revue Preventive medecine – University of East Anglia), qui a étudié les comportements de 18 000 anglais habitant en banlieue pendant 3 ans révèle que les personnes se déplaçant quotidiennement en voiture sont plus susceptibles de se sentir sous pression par rapport aux personnes à pieds ou à vélo, y compris en tenant compte des facteurs déterminants tels que les enfants, les revenus, l’état de santé, …