La vélo route du Piémont Pyrénéen


Du 1er au 12 juillet, nous (Jean et Martine Le Lan) avons participé à une randonnée « active et militante » une initiative de « Toulouse association vélo FUBici, » et de l’AF3V, soutenue par la FFCT et CCI .

L’objectif : faire la promotion d’un itinéraire du type vélo route, jalonné et sécurisé : « la vélo route du Piémont Pyrénéen » en partant de Biarritz et en terminant à Le Barcarès, 630 kilomètres de l’océan à la mer. Tous les jours, un groupe de 35 cyclistes chargés roulait, accompagné pour un jour par des membres de club locaux ou d’associations de défense de vélo urbain (Biarritz, Pau, Perpignan). Les plus grosses journées, nous avons bien dû être plus de 50.

Nous avons circulé dans les départements de Pyrénées atlantiques, Hautes Pyrénées, Haute Garonne, Ariège Aude puis Pyrénées Orientales. Tous les jours, nous avons rencontré, ici un maire, un adjoint ou un conseiller technique, ailleurs un conseiller général pour revendiquer haut et fort devant la presse locale ou régionale, l’accélération de travaux débutés ou non, budgétés ou non, l’amélioration de parcours existants, la création de nouveaux projets de voies vertes, l’aménagement des rives de certaines rivières…En prenant le temps de faire des visites, des dégustations de vin.

Sur les routes et les chemins cohabitaient 2 Pinos (tandem à vélo couché devant et debout derrière), 2 vélos couchés, un vélo à assistance électrique, des VTC et des randonneuses.

Certains avaient surtout une pratique du vélo urbain, d’autres aussi celle des voyages vélo à long terme et tous partageaient le plaisir à pédaler ensemble.
 Il y avait ceux qui utilisaient un GPS, ceux qui lisaient la carte et ceux qui suivaient.

 Au camping, les adeptes des tentes 2 secondes, des tentes sarcophages ou des tentes plus confortables et ceux de la location de bungalows.
 Pour le matériel, les adeptes de sacoches, uniquement à l’arrière ou avant et arrière et ceux des remorques à une ou à deux roues, faite maison ou du commerce.
 En cas de pluie, les adeptes de la cape et les autres… tout prétexte à des d’échanges d’expérience.

 Une crevaison, un saut de chaîne, le moindre problème était réparé immédiatement et le ou la malheureuse jamais laissé seul(e).Un groupe quoi ! Avec beaucoup d’échanges et de convivialité. Et pourtant, avant le départ, beaucoup ne se connaissaient pas.
 

Un circuit bien pensé, bien préparé. Espérons que les communes qui ont fait des promesses les tiendront !

 

Martine Le Lan